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LE CIMETIÈRE

Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que la nouvelle "morale" de l'hygiène a rejetés à les cimetières à l'extérieur des bourgs. La croix qui trônait au centre du champ des morts (croix des rameaux au bourg et croix de la chapelle Saint Roch) est restée sur place pour devenir une "croix d'église".
1829 : Il est question du transfert du cimetière qui jouxte actuellement l’église en plein centre bourg (probablement coté Porte sud de l'église vers la croix des rameaux).
De 1829 à 1840, les réunions du conseil municipal furent particulièrement animées sur la question du transfert du cimetière. Les débats traînèrent en longueur. En effet, si tout le monde était d'accord pour éloigner le cimetière de l'église et des habitants ce que demandait la loi, deux partis s'affrontèrent rapidement pour le déplacer, les uns aux carrières, les autres à la chapelle St Roch.
Argumentation en faveur de la chapelle : proximité du Bourg, terre au lieu de pierres aux carrières, chemin d'accès meilleur que celui des carrières ;
Argumentation en faveur des carrières (les communaux) : position " élevée et très aérée ", proximité de l'église, terrain isolé alors que celui de la chapelle St Roch est proche de la route départementale et en amont de " deux réservoirs empoisonnés qui servent à l'abreuvage des animaux ".

Le 5 juillet 1829, décision est prise de transférer le cimetière qui joint l'église vers la chapelle St Roch pour raison de salubrité. Le nouveau cimetière devrait être clos de murs lesquels auront une hauteur de 3,06 m fondations comprises et une épaisseur de 62 cm, finissant à 51 cm, avec une porte en pierre de taille dans le mur septentrional. Décision non exécutée.

1840 Le conseil arrêta en effet le 8 novembre la position suivante, intitulée " translation du cimetière " :
" Monsieur le maire a exposé
- que depuis longtemps l'urgence de cette mesure a été unanimement reconnue mais qu'une fâcheuse dissidence s'était prononcée dans la commune et dans le sein même du conseil municipal relativement au choix à faire pour cet objet, d'un local dans une parcelle des biens communaux,
- qu'une partie des habitants aurait voulu que le cimetière fut placé au Plan près de la chapelle St Roch, que l'autre aurait voulu qu'il fut établi dans l'angle oriental du communal des carrières,
- que le sous préfet, dans sa sollicitude administrative, pour mettre fin à ce différent qui ne présentait point d'issue, a cru devoir visiter les lieux en présence du conseil municipal,
- qu'il a fait observer que ni l'un ni l'autre des deux emplacements ne lui paraissaient réunir les conditions requises pour l'établissement d'un cimetière convenable au besoin de la commune,
- qu'il vaudrait mieux chercher à acquérir un local plus près du bourg,
- que d'après ces observations, le conseil municipal a jeté les yeux sur un emplacement qui se trouve au lieu des carrières près de la croix dite des rameaux, joignant le chemin tendant du bourg aux carrières et au nord d'icelui,
- que lui, maire se trouvant propriétaire d'une partie du dit emplacement, Monsieur le sous préfet avait autorisé Monsieur Démours, adjoint, à faire l'acquisition au nom de la commune."

(le maire, vendeur, se retire et laisse la présidence à son adjoint)

Le devis pour l'aménagement du nouveau cimetière se monte à 4800 F, comprenant le prix du terrain et les frais divers.

1847 : Le 12 septembre, la clôture est terminée et tous les travaux sont en voie d'achèvement. La superficie du cimetière est de 413 m2, espace suffisant pour permettre au moins 200 sépultures.
La croix placée au centre du cimetière porte la date de 1847.

1906 : Le conseil municipal engage des travaux afin de curer le puits public contaminé par des infiltrations d'eau souterraine traversant les couches de l'ancien cimetière et de construire un aqueduc de dérivation vers le fossé du chemin dit de la Pompe

1942
: L' entretien du cimetière est alors effectué par Mr Dumont qui touche un salaire de 200 francs, il sera nommé cantonnier en 1945 après Monsieur Jean-Claude Perrussel.

1944 : Concession perpetuelle : 2000 francs, Trentenaire : 1000 francs, 15 ans : 500 francs.

1957 : Reprise des tombes abandonnées : il existe un certain nombre de concessions perpetuelles acquises depuis plus de 75 ans et das lesquelles il n’y a pas eu d’inhumation depuis plus de 10 ans et qui sont abandonnées (état déplorable).

1988 : Mise en service d'un règlement intérieur.
1990 : Règlement concernant les concessions mis en place

L'AGRANDISSEMENT DU CIMETIERE

1960 : L' agrandissement du cimetière est évoqué dès 1960 lors des réunions de conseils.
1976 : Après de nombreuses délibérations, l’agrandissement est finalement et enfin terminé.




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