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L'histoire de l'école de Bagnols

  Lorsque l'on parcourt les archives communales depuis le Premier Empire, on constate que l'instruction a été le souci presque permanent des conseils municipaux, le second toutefois après les chemins.

Certes, des lois et décrets incitaient et, plus tard, contraignaient les communes à organiser l'instruction de leurs enfants. Ainsi, suite au décret impérial du 17 septembre 1808, un registre destiné à recevoir les déclarations des instituteurs communaux est ouvert à Bagnols en 1809 : les premiers inscrits seront Jean-Baptiste Daoust et Antoine Vergoin.

En 1833, le ministre Guizot veut imposer à chaque commune ou groupement de communes (!) d'ouvrir une école primaire: l'instit pourra être un laïc ou un religieux logé et rétribué par la commune (200 F par an à Bagnols) avec la participation des familles, sauf les" indigents" dont la liste est dressée par le Conseil.

Dès le 27 octobre 1833, le Conseil, réuni avec les" plus fort imposés" de la commune, décide de chercher une maison pour loger l'école et l'instituteur et d'y consacrer" jusqu'à quatre mille francs ".

Mais, malgré ses recherches, le Conseil dut se résoudre à louer une maison par bail passé entre la commune et M. Vergoin, propriétaire d'un bâtiment" choisi pour sa position et la disposition de ses appartements, considérant que le prix de location quoiqu'un peu élevé est néanmoins en rapport avec la valeur de la maison" (délibération du 15 mars 1835).

Puis, un maire qui avait" acquis provisoirement" une maison est désavoué par le Conseil suivant qui préfère une autre maison (19 juillet 1835) " située sur la place publique" et qui accepte d'y consacrer "jusqu'à six mille francs" mais qui semble aussi dépourvu de ressources que le précédent.

L'affaire n'est donc pas conclue et on imagine les discussions ardues qui ont suivi à travers de nombreuses délibérations: 4 février 1836 : renouvellement du bail de la maison Vergoin. 15 mai 1836 : on décide de vendre des terrains communaux pour acheter" une maison commune pouvant faciliter les progrès de l'instruction primaire et entrer dans les vues du Gouvernement" en précisant" qu'il ne faut pas laisser refroidir les bonnes dispositions du département et du Gouvernement à venir en aide aux communes" dans ce domaine. 8 février 1837 : renouvellement du bail de la maison Vergoin. 29 août 1837 : le Conseil décide d'acquérir une autre maison" située dans le bourg" et appartenant au curé de la paroisse.

Mais, là encore, c'est un échec et le 10 février 1838, renouvellement du bail pour trois ans. Le même jour, le Conseil décide de compléter le matériel d'enseignement déjà fourni par l'instituteur qui, précise-t-on, " se rend recommandable par le zèle et l'aptitude qu'il apporte à ses fonctions ".

16 mai 1840 : on renouvelle encore le bail. Coup de théâtre: en 1842, le 22 mai, le Conseil accepte sans hésitation (on s'en doute !) une maison sise au Bourg (maison de l'épicerie actuellement) donnée par la famille Moyret " sous la condition que cet immeuble serait consacré à l'enseignement des garçons et des filles, à la charge de la commune d'en former deux établissements distincts et séparés ".

Le sous-préfet se montra plus tâtillon, rappelant à la commune les dépenses déjà engagées (déplacement du cimetière). Mais le Conseil tint bon et précisa que " l'instruction des enfants des deux sexes serait confiée à un instituteur et à une institutrice de manière à ce que chacun d'eux occupe un logement séparé et distinct"... Le 10 novembre 1844, le Conseil décidera de vendre des terrains communaux et d'en affermer d'autres au Plan, aux Carrières et aux Bruyères pour réaliser les travaux prévus dans la donation Moyret.

Plusieurs difficultés retarderont ensuite l'aménagement de cette maison: opposition d'un conseiller, puis de plusieurs, à la vente et à l'affermage de terrains communaux ou contestation sur les surfaces; tutelle administrative rigoureuse sur les dépenses déjà engagées (chemins, cimetière, clocher puis agrandissement de l'église, réparation de la chapelle saint Roch...).

L'installation enfin achevée, l'école restera dans cette maison jusqu'en 1884, date de la construction du bâtiment actuel. Les lois Jules Ferry viennent d'instaurer, en France, l'école primaire obligatoire, gratuite et laïque (1881 et 1882). Mais revenons en 1846, date à laquelle le Conseil de Bagnols est perturbé par la concurrence en matière scolaire. Ainsi, le 27 septembre de cette année-là, deux instituteurs sont candidats, l'un pour une école publique, l'autre pour une école privée. Les avis du Conseil sont partagés.

" Une discussion s'est élevée, dit-on, et lors de la mise aux voix cinq membres du Conseil ont quitté la salle ". Les six autres membres attendront inutilement plus d'une heure et finalement délibéreront comme suit: "

Considérant que la population restreinte de la commune de Bagnols ne justifie pas l'existence simultanée de deux écoles primaires l'une publique et l'autre privée

- que toute concurrence établie sur le pied de la rivalité porte à porte n'a produit et ne peut produire que des conséquences fâcheuses

- qu'elle fait naÎtre et entretient des différences toujours regrettables soit entre les élèves, soit entre les pères de famille - qu'il paraÎt juste et raisonnable d'accorder la préférence à un homme nouveau qui, étranger à toutes préoccupations, à toute sympathie antérieure, conserve le plein exercice de son plein arbitre et devienne l'homme de tous les pères de famille et de leurs enfants, sans exception de personne

- que tous les témoignages honorables (directeur de l'École Normale, entre autres) semblent une garantie de zèle, d'intelligence, de prudence et d'impartialité -' Le Conseil choisit en conséquence, le maÎtre de l'école publique ".

On était bien en 1846 ! Dix ans plus tard, autre épisode de la petite guerre scolaire. En effet, en 1856, l'ancien curé Réal fait don à la commune de sa maison sise au Bourg "à la condition qu'elle soit occupée spécialement par des sœurs qui instruiront les jeunes filles, sous réserve de lui faire dire quatre messes basses par an, à perpétuité.

Le 17 février 1856, le Conseil accepte mais refuse une ancienne institutrice communale qui se propose d'ouvrir une école libre de filles. Les arguments du Conseil ne se situent pas à la même hauteur que dans l'incident précédent. Cette maîtresse a laissé un mauvais souvenir dans la commune; alors le Conseil lui reproche "d'avoir chez elle une sœur qui n'a pas bien sa tête à elle et ce qui le prouve c'est que dernièrement encore elle a poursuivi la bonne de Monsieur le Curé à coups de pierre sur la place publique en l'accablant des injures les plus grossières et qu'elle a également tenu contre le Maire et Monsieur le Curé les propos les plus injurieux qu'on ne peut répéter".

On lui reproche aussi "d'avoir désobéi à Monsieur le Sénateur, chargé de l'Administration du département, en n'acceptant pas le poste de Collonges qui lui avait été assigné, avec la pensée bien arrêtée de contrarier l'autorité communale, de vouloir diviser les élèves et empêcher par ce moyen l'institutrice, qui l'a remplacée, de faire ses affaires afin que celleci demande son changement, ce qui serait très fâcheux pour notre commune".

Enfin, on signale à Monsieur le Sénateur que "cette ancienne institutrice continue encore de faire la classe à une huitaine d'élèves qu'elle a conservés après son changement malgré la défense verbale qui lui en a été faite. Curieux, non? Le 18 août 1858, la généreuse famille Moyret autorise la commune à installer la Mairie au premier étage de la maison d'école. Le Conseil décide de faire graver sur la porte principale la mention: "Maison d'école donnée par la famille Moyret en 1842".

D'autres dépenses vont occuper la commune pendant des années: fontaine sur la place, abreuvoir ("le bolard"), lavoir de St Aigues dont on avait perdu la source, reconstruction du presbytère qui coutera plus de 17.000 F.

On utilisera, pour faire face aux dépenses, tantôt "l'impôt extraordinaire", tantôt la vente des terrains communaux, tantôt les dons de la famille Moyret. En 1859, une bibliothèque communale (prêt de livres) est ouverte à côté de la Mairie, suite à un don de livres (eh, oui) et, en 1860, est créé "dans une encoignure de la place publique, un petit jardin de 60 m2 pour l'école et les maîtres sur un emplacement qui, semble-t-il était consacré à certains usages qui blessaient la décense publique et qui était couvert d'immondices", et ce, malgré l'opposition du propriétaire du château d'où "des discussions aussi oiseuses qu'irritantes" (délibération du 12 février 1859). En 1861 (vingt ans avant les lois Jules Ferry) le Conseil décide de vendre des terrains communaux afin "de rendre entièrement gratuites les écoles de garçons et de filles".

L'opération importante (presque 15 ha) devait être facilitée "par plusieurs bonne récoltes successives en vin qui ont mis les propriétaires de vignes et les simples vignerons en mesure de faire des acquisitions". Le 16 mai 1862, le Conseil décide que "tous les enfants de Bagnols recevront gratuitement l'instruction dans leur école respective et y seront admis depuis l'âge de sept ans jusqu'à quinze ans, les fournitures nécessaires aux élèves restant à la charge des parents".

On fixe aussi le traitement des instituteurs, soit, par an, 800 F pour l'instituteur et 600 F pour l'institutrice (!). On précise que "ces traitements seront susceptibles d'augmentation si M. l'Inspecteur d'Académie et l'autoritémunicipale jugent que les maîtres s'en rendent dignes". Autre aspect de la concurrence, le 7 févier 1867, le Conseil, cette fois, "considérant que l'établissement d'une école libre ne serait qu'un bien pour l'instruction, attendu qu'elle exciterait l'émulation et entretiendrait la concurrence dans l'intérêt de l'enseignement, est d'avis d'autoriser M. le Curé de Bagnols à fonder une école libre à la condition expresse que tous les frais que nécessitera son érection ne seront pas à la charge de la commune".

Il semble que fut créée alors une classe de filles tenue par les sœurs de St Joseph, à côté d'une classe de garçons laïque. Autres incidents dans la vie scolaire: .

En 1871, le Conseil demande le départ d'une institutrice qui "tourne en dérision soit par écrit, soit verbalement toutes les autorités de la commune, ce qui nuit à la bonne marche des choses" et qui utilise "des procédés avec les enfants qui ont produit entre elle et les parents une inimitié qui se traduit par des disputes et altercations fréquentes". .

Le 27 décembre, le Conseil, répondant à une question du souspréfet, demandera une institutrice laïque plutôt qu'une congréganiste pour remplacer Mlle C. décédée.

En 1877, un problème de coexistence surgira entre l'instituteur secrétaire de mairie et la municipalité qui demandera par trois fois son renvoi: "abus de pouvoir à la Mairie, comportement emporté et grossier avec les enfants" sont les deux reproches formulés.

On précise en effet que le maître irascible jetait par les fenêtres, dans ses crises de colère, livres et cahiers de l'élève sermonné et, un jour, l'écritoire qui a été évitée de justesse par l'élève (ses vêtements par contre, tachés d'encre, ont été perdus). Nouvelle étape pour l'école communale: le 17 novembre 1878, le Conseil envisage la construction d'une nouvelle école en vendant l'ancienne avec l'accord des héritiers Moyret qui demandent d'apposer une plaque commémorative sur le nouveau bâtiment. On peut actuellement lire cette inscription au-dessus de l'entrée de la Mairie Le 13 février 1881, la décision de construire un Groupe Scolaire avec Mairie est prise et le choix de l'emplacement est fixé sur la propriété du château au nord-ouest, avoisinant la place: on offre au propriétaire six francs le m2 de terrain, "somme représentant trois fois la valeur des meilleurs terrains de la commune" ; en cas de refus, le Conseil est d'avis de procéder à l'expropriation par voie administrative".

Un mois après, la promesse de vente est signée. Quatre mois plus tard, les plans et devis sont acceptés (coût global prévu: 65 000 F.) et le Conseil décide: (1) la vente de la maison d'école (6 400 F., somme inscrite sur le fronton actuel de la Mairie), (2) un emprunt de 35 000 F. amortissable en trente ans, (3) une demande de subvention de 24 000 F. Après discussion avec l'Administration, le projet est légèrement modifié ainsi que le financement: l'emprunt (en hausse !) et la subvention (en baisse !).

En février 1884, on décide de construire les préaux couverts dans la position qu'ils occupent actuellement et non accolés comme prévu sur le plan. La Mairie-Ecoles actuelle a été inaugurée le 14 septembre 1884 et a donné lieu "à des réjouissances publiques pour témoigner quelle importance la municipalité et les habitants attachaient à tout ce qui touche à l'instruction populaire".

Les dépenses de cette journée exceptionnelle s'élevèrent à près de 1000 F (estrades, location de quatre tentes, trois arcs de triomphe, 400 mètres de mousseline tricolore, feux d'artifice et poudre pour salves, 60 drapeaux, location de voitures publiques, illumination des édifices publics. En somme, une fête "qu'il fallait rendre aussi brillante que possible, sans exagération, car elle ne se renouvellera pas de sitôt" (délibération du 26 octobre 1843).

En 1885 sera acquise l'horloge publique pour la somme de 2 500 F. Le plan du bâtiment, dressé le 20 juin 1881 par Antoine Perrayon, architecte, est conservé en la nouvelle Mairie. En 1955 : Mr Joseph Barrel devient directeur de l' école.

Dans les années 1960-1970 le restaurant scolaire était situé à l' étage du bâtiment Mairie-écoles (aujourd' hui des logements). Une évolution de l'école avec la construction d'une classe maternelle et d'un restaurant scolaire en 1981 dans la salle polyvalente.

En 1984 : Mr Gérard Troubetzky devient directeur de l' école (jusqu'en 1990). C'est avec plaisir que les 3 institutrices de l'école, Medame BOURGEADE, Madame CANOVA et Madame CHAPPELLET (arrivée en début de cette année et maîtresse des grands, CP et CE 1) vous font part dans ce de quelques uns de leurs projets.

Comme l'année dernière, l'activité piscine, souhaitée par tous, sera reconduite, et dans des conditions analogues. Les enfants à partir du CP ont pu profiter, au 3ème trimestre, de 7 séances de piscine, financées entièrement par le Sou des Ecoles. Ces séances, encadrées bénévolement par les enseignants hors du temps scolaire et dans un cadre U.S.E.P. (Union sportive de l'Enseignement Primaire) ont permis à un grand nombre d'enfants de se familiariser avec cet élément qu'est l'eau, à certains d'apprendre à nager, à d'autres de se perfectionner, et de toute façon à tous de profiter des bienfaits de la natation.

Un spectacle de marionnettes sera aussi redemandé. Le beau conte de l'année dernière, offert aussi par le Sou des Ecoles, avait réjoui tout le monde, et les marionnettistes avaient ouvert le castelet, révélé les secrets de l'animation des marionnettes aux plus grands...

Le goûter de Noël a été un merveilleux moment de vie collective, chaque groupe d'enfants présentant aux autres ce qu'il avait estimé intéressant pour tous. Cet apprentissage de la vie collective, et du respect d'autrui, est un des buts communs des 3 enseignantes.

Cette année, chaque classe est ouverte sur les autres, d'une part à l'initiative des institutrices qui travaillent en collaboration et en coordination, et d'autre part au niveau des enfants qui, en prenant conscience de l'existence des autres, demandent des échanges de classe à classe.

Les «Grands» retrouvent leurs petits camarades dans la classe maternelle le temps d'une « pièce» de marionnettes, d'un «film »... Les 3 coopératives de classe fusionnent pour former une coopérative d'école qui va financer une activité photo pour les 2 classes primaires, initiation à la technique photographique pour les plus petits, et chez les plus grands découverte et réutilisation des techniques de la photo publicitaire.

L'édition d'un journal scolaire est envisagé. Des projets collectifs d'aménagement du «jardin de la maternelle» vont permettre aux enfants de réaliser cette année un cadre de jeux dont ils seront en partie les créateurs.

Pour Mardi Gras aura lieu une petite fête, avec bien sûr des déguisements. Que cette année soit bonne pour tous, particulièrement pour les enfants de l'école, qu'ils puissent se développer et progresser dans les meilleures conditions. En 1985 : une Association de Bagnolaises et de Bagnolais s'est créée pour faire vivre un restaurant scolaire et accueillir l'ensemble des élèves du primaire et de la maternelle de notre village. Ce restaurant fonctionne la semaine pour les repas de midi, sauf le mercredi et le samedi.

Il accueille actuellement en moyenne 16 enfants par repas. les menus, variés, sont étudiés et élaborés par une commission de mamans faisant partie de l'Association. Myriam, une jeune personne employée par l'Association, dans le cadre des T.U.C. (travaux d'utilité collective), collabore au choix des menus, prépare les repas et sert les enfants qui l'ont rapidement adoptée.

Le jeune Eric, cuisinier de métier (hélas! à la recherche d'un emploi), aide Myriam de ses conseils. Un apport matériel et financier important a été fait par la Municipalité. Elle met en effet les locaux (cuisine et salle des repas et une partie du matériel) à la disposition de l'association. Un prêt généreux du « Sou des Ecoles» a contribué au démarrage de ce restaurant d'enfants.

les ressources de l'Association, donc du restaurant, sont les cotisations: 15 F par an et par adulte adhérent; 2° les prix des repas; maximum demandé, 16 F par repas; 3° les fêtes ou soirées organisées à son bénéfice.

Ce restaurant est bien volontiers ouvert à tous les élèves car il a pour objectifs;

- le maintien des effectifs scolaires à Bagnols, voire leur augmentation (pour conserver un minimum de trois classes et répondre à la demande des nombreux couples travaillant hors de Bagnols);

- le dépannage occasionnel de parents momentanément retenus; - la poursuite de la formation et de l'éducation collective de l'enfant qui pendant les repas est assurée par les mai tres, surveillant les enfants de 11 h 30 à 13 h 30. (l'Association remercie la municipalité de rémunérer cette tâche éducative.)

En ce début d'année 1985, nous souhaitons à nos enfants et aux enseignants un excellent second trimestre et une longue vie à ce nouveau-né: LE RESTAURANT SCOLAIRE DE BAGNOLS ASSOCIATION En 1986 : . 69 enfants, soit 43 familles, forment l'effectif en ce début d'année: 5 CM2, 8 CM1, 9 CE2, 10 CE1, 11 CP et 27 enfants en classe maternelle.

Les locaux des classes primaires ont été rénovés; déjà au mois de juin les grands élèves avaient efficacement poncé leurs bureaux.

La Commune a fait repeindre les classes, acheté du nouveau mobilier, installé des WC intérieurs et refait le sol d'une classe. .

Le restaurant scolaire, créé l'an dernier, «est reparti» avec du nouveau: nous avons abandonné notre «TUC» pour une cuisinière salariée: Jocelyne. Notre trésorier a défini une nouvelle tarification (dégressive). Le prix moyen du repas, pour ce dernier trimestre, a été de 15,65 F. En 1990 : Michel Robin succède à Gérard Troubetzky et devient directeur de l' école (jusqu'en 2001). En 1993 : A ce moment de l'année scolaire, on regarde le futur et le passé: les idées et les projets de la rentrée, de jour en jour, deviennent réalité.

Ce papier sera donc, à la fois, bilan et perspective. Notre école, avec sa classe maternelle, ses deux classes primaires, son accueil du matin, son restaurant scolaire, ses associations péri-scolaires, s'honore de pouvoir répondre aux besoins de toute la population scolaire de la Commune.

A ce jour, soixante-huit enfants profitent de ses services. Cette année encore, la Mairie a amélioré la qualité de vie de nos enfants par l'aménagement de la salle du restaurant scolaire en salle vidéo, par l'agrandissement de la cour des petits...

Nous remercions la Municipalité, toujours à l'écoute des besoins de son école. « Apprendre à lire, à écrire et à compter » reste, bien sûr, le souci premier de l'équipe pédagogique, mais ceci se pratique en harmonie avec le développement de toute la personnalité des enfants. Ainsi notre école offre-t-elle cette année: une ouverture sur le monde par une initiation à l'anglais, une ouverture sur la culture contemporaine par la visite de la Biennale d'Art Contemporain à Lyon (en octobre 1993) et par un merveilleux spectacle théâtral à Villefranche (en décembre 1993).

Cette visite et ce spectacle furent le point de départ du projet de cette année dans diverses matières (français, technologie, géographie, musique, arts plastiques...).

Ainsi donc, les enfants découvrent-ils la musique contemporaine avec une intervenante musicale. En collaboration avec l'école de Légny, les enfants découvriront de même l'architecture moderne avec l'aide du C.A.U.E.

- ceci n'est pas encore fait, nous en reparlerons en juillet. Signalons enfin que le premier trimestre s'est terminé dans la joie d'un excellent repas de Noël servi par le restaurant d'enfants de Bagnols. Enfants et parents ont été très nombreux à se retrouver avec Monsieur le Maire et l'équipe pédagogique autour de la même table. Ce repas festif se prolongeait pour les enfants par l'intervention de deux conteuses de la bibliothèque municipale, pendant que les parents aidaient au rangement de la salle des fêtes et de la cuisine. Preuve, s'il en est besoin, que notre école communale est un lieu de rassemblement pour tous et au service de tous.

En 2001 : L'école accueille 90 élèves mais pas de directeur(trice), 2001-2002 est donc une année de transition: passage à l'Euro, passage à l'après Michel (Robin), passage à de nouveaux bâtiments scolaires. Le cap est pourtant maintenu même si l'équipe déplore l'absence d'enseignant au poste de direction. 'année précédente s'est achevée sur un parcours sculptural, témoignage du travail des enfants, qui a modifiétemporairement le visage du village. Nous remercions le sou des écoles, la municipalité, la direction du château et tous les intervenants extérieurs qui ont permis la réalisation de cette manifestation.

Le nouveau projet d'école pour 2001-2004 est axé sur la maîtrise du langage oral. Cette année, un travail autour des sciences (les cinq sens pour les cycles 1 et 2, l'énergie pour le cycle 3) amènera les enfants à utiliser un vocabulaire précis et à s'ouvrir à une démarche scientifique.

En 2003 : A la rentrée, l'école a accueilli 96 enfants dans ses nouveaux bâtiments (extention de la salle polyvalente, qui comprends également une garderie peri-scolaire) Cette année voit la fin de notre projet triennal sur le langage oral et la citoyenneté.

Les actions de 2003-2004 se concrétisent à travers les contes et marionnettes, un projet autour de la sécurité et notre participation à la collecte organisée par la banque alimentaire.

Du côté E.P.S. les enfants du cycle 2 (G.S-CP-CE1) se rendront à la piscine Aquaval de Tarare tous les lundis après-­midi à partir du 23 février.

Le transport est financé par le sou des écoles et la commune. Au printemps, les enfants se mesureront à leurs camarades des villages voisins lors d'un cross et d'olympiades, rencontre qui se met en place cette année. Manifestation devenue incontournable, notre marché de Noël qui remporte un joli succès, nous a permis l'achat d'une table de ping-pong.

Nous remercions le Château de nous avoir fait don d'une deuxième table. La collaboration entre l'école et ses partenaires : la cantine, la garderie péri-scolaire, le sou des écoles et la bibliothèque municipale permet de construire une vie qui se veut la plus enrichissante possible pour les enfants.

En 2005 : L'équipe enseignante de l'école a été renouvelée après le départ de Sébastien Véricel, de Véronique Bolvy partie pour Pommiers et d'Eliane Micanel en congé de formation. Seule est restée Corin­ne Coudray, à mi-temps pour la classe des cours élémen­taires.

Mardi matin, elle a donc accueilli ses nouveaux collègues : Christelle Fournelle qui partagera le mi-temps avec elle pour 25 élèves, Marie Sapin qui s'occupera des 31 élèves de maternelle (Petite Section et Moyenne Section) avec l'aide de Pascale Piolat, ATSEM et enfin Esther Amiot pour les 22 élèves de cours moyen.

Hervé Kremer, qui prendra en charge la classe enfantine de 24 élèves (Grande Section et CP) avec Nathalie Lecoanet, ATSEM, occupera également le poste de directeur, vacant depuis quatre années. Enseignant depuis 10 ans il l'école Lazare Goujon de Villeurbanne, l'école de Bagnols est son premier poste de directeur. Parmi ses projets qui seront à définir avec ses collègues lors du proschain conseil d'école, on retiendra des classes découvertes sur des thèmes comme la musique ou l'art plastique et un site internet pour l'école. Ce matin à 9 heures, 102 élèves sont attendus.



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